Cela fait maintenant à peu près un mois que je blogue. Au cours de cette période, j’ai découvert un monde que je ne savais pas exister. D’abord, j’ai commencé à employer un nouveau vocabulaire, et notamment le mot « média social ». Puis, en surfant de média social en média social je me suis fait une idée plus précise de ce que c’était. En partie grâce à un site qui explique avec des mots simples ce qu’est le média social.
Selon Thomas Moen il y a à peu près 300 000 blogs répertoriés en Norvège; 2,5 millions de Norvégiens (sur 4,7 millions d’habitants) sont sur Facebook et 30-40 000 sont sur Twitter.
Mon profil sur Facebook pour les Français, francophones ou francophiles à Bergen.
Après avoir ouvert la page, avec toutes ses difficultés, je compte déjà 37 personnes adhérentes. Petit à petit le nombre augmente. J’en suis assez contente.
Mon idée est que cette page soit un site interactif. Que non seulement l’administrateur puisse y publier des documents, mais que tout le monde puisse y poster ses expériences à Bergen. C’est un site qui veut donner des idées sur ce qu’il y a à faire dans la ville et qui a l’ambition de mettre en contact les Français, les francophones ou les francophiles à Bergen.
L’apparence de la page.
Comme je l’ai déjà mentionné, je n’ai pas réussi de mettre des liens hypertextes et des photos dans le corps de mes textes sur Facebook. Apparemment ce n’est pas possible pour une question de confort de lecture. Et c’est dommage parce que la présence du lien hypertexte permet d’amiliorer sa réputation sur la Toile.
Quand j’ai commencé à monter ce site, j’ai pensé à la meilleure façon de le rendre accessible et facile à digérer. Je sais que la visibilité renvoie à la lisibilité, il est donc important d’aérer le plus possible les paragraphes. Les internautes détestent « scroller » sur une page car ça les empêchent de se concentrer. Un paragraphe ne devrait pas faire plus de 4- 5 lignes. La taille des caractères est également importante pour que tout soit lisible et visible.
La présence de vidéos, de sons et de photos est capitale, car le web n’est plus seulement le domaine du texte. J’ai donc publié plusieurs albums avec des photos de Bergen. Et j’espère que les gens en rajouteront au fur et mesure qu’ils visiteront la ville.
Ensuite j’ai écrit des textes. Comme déjà indiqué il est important que la page soit facile à lire et que les textes soient intéressants. Le lecteur web s’envole très facilement, il est donc indispensable que la page soit informative et d’un accès simple.
Autre aspect : celui de l’universalité. Une langue comme le français est non seulement utilisée par les Français mais aussi parlée aux quatre coins du monde. Alors ce qu’on écrit doit être compréhensible de tous les internautes francophones. Exemple : l’expression française » la cerise sur le gâteau» qui signifie le petit détail qui parfait une réalisation, peut évoquer au Québec la pâtisserie. En résumé, il faut éviter d’utiliser des expressions figées dont la signification peut être differente ailleurs.
L’interactivité
Cette page est destinée à un vaste groupe ciblé : des touristes, des étudiants, des Français ou des francophones qui habitent en permanence ici ou bien des francophiles. Mon idée de départ était de commencer à écrire un peu pour constituer une base pour amorcer des discussions. J’envisage une interactivité partagée par les internautes en espérant qu’ils laissent des photos, des vidéos et des commentaires.
Ce qui m’est apparu difficile c’est justement cela. J’accepte l’interactivité et le partage. Cependant il n’y a pas beaucoup. Je pose régulièrement des questions, mais je n’obtiens que très peu de réponses.
Sarah Hans donne quelques critères pour réussir sa communication sur une page Facebook. Greg fait de même sur son blog.
Connaissez-vous cette page ?
Comme nous l’avons appris à la leçon 1, il faut montrer son site et le faire connaître du public. Je n’ai pas fait un site uniquement pour moi.
J’ai googlé « Français francophones francophiles à Bergen » pour savoir si mon site apparaissait. Et il figure en deuxième position. Pareillement sur le moteur Kvasir. En revanche, sur Youropenbook et Twitter il n’y a aucun résultat.
Pour mieux faire connaître mon site j´ai évidemment posté un lien sur mon profil personnel sur Facebook et Twitter. Et j’ai invité mes amis. J’ai également laissé un lien sur le profil de Buddy Bergen. Je pense que par ce média social j’ai touché plusieurs personnes. Je suis allée sur d’autres pages en croyant capter quelques internautes supplémentaires, mais je n’ai pas pu y laisser de liens.
La dernière idée que j´ai eue, consistait à publier avec Facebook, mais à la fin de toute la procédure que j´ai poursuivie il fallait payer. Donc, j’ai laissé tomber cette idée.
L’avenir pour les Français, francophones ou francophiles à Bergen
Dans le futur je souhaite développer la page, être plus visible et apparaître comme une organisation locale, nationale et internationale.
Je dois consacrer du temps à la création d’un contenu plus ciblé en direction des Français, francophones ou francophiles à Bergen. Pour que ce soit une page qui intéresse ce groupe en particulier. Et qu’ils puissent soit y laisser, soit y tirer de l’information. Les internautes doivent pouvoir trouver une information qui ne figure nulle part ailleurs. Sur la page il doit se trouver un contenu propre et des textes qui donnent plus de résultats sur les moteurs de recherche. Lorsque l’on écrit il faut toujours avoir présent à l’esprit l’existence des flux RSS (Real simple syndication) qui permettent d’être identifié.
C’est une mine d’or de savoir ce que les visiteurs recherchent sur le site. Et de connaître les mots-clés qu’ils ont utilisés pour trouver le groupe. Ce qui permet d’en tenir compte dans la structuration des pages, par exemple, en catégories, et lors de l’écriture des textes. Sur Google trends on peut justement savoir cela. Si l’internaute est passé par Google on peut même avoir la liste des mots-clés qu’il a tapé.
Mon site privilégie avant tout un rapport humain. Il est important de ne pas l’occulter, mais à l’inverse de le vivre à plein. Donc en tant qu’administratrice je me dois d’interagir avec les «fans» du groupe.
Il me reste du boulot pour que cette page devienne encore plus attractive !!!